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La mort à la torah
Ou bien ignorez-vous, frères, car je parle à ceux qui connaissent la torah, que la torah exerce sa domination sur l'être humain aussi longtemps qu'il est vivant ? Car la femme mariée est liée par la torah à son mari tant qu'il est vivant, mais si son mari meurt, elle est déliée1 de la torah du mari. Ainsi donc elle sera appelée adultère si, du vivant de son mari, elle devient la femme d'un autre mari. Mais si son mari meurt, elle est affranchie2 de la torah, de sorte qu'elle ne sera pas adultère en devenant la femme d'un autre mari. C’est pourquoi, mes frères, vous aussi, vous avez été, au moyen du corps du Mashiah, mis à mort en ce qui concerne la torah, pour être à un autre, à celui qui a été réveillé des morts, afin que nous portions des fruits pour Elohîm. Car, lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés, à cause de la torah, agissaient dans nos membres de manière à produire des fruits pour la mort. Mais maintenant, nous sommes déliés de la torah, étant morts à celle sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous sommes esclaves dans la nouveauté de l'Esprit, et non dans la vieillesse de la lettre. Que dirons-nous donc ? La torah est-elle péché ? Que cela n'arrive jamais ! Mais je n'ai connu le péché que par le moyen de la torah. Car je n'aurais pas connu la convoitise, si la torah n'avait pas dit : Tu ne convoiteras pas3. Mais, saisissant l'occasion, le péché produisit en moi, par le moyen du commandement, toutes sortes de convoitises, parce que sans la torah, le péché est mort. Mais, autrefois sans torah, je vivais. Mais le commandement étant venu, le péché a repris vie, mais moi je mourus. 10 Et le commandement qui était pour la vie, j’ai trouvé qu’il était pour la mort. 11 Car le péché saisissant l'occasion, m'a trompé par le moyen du commandement, et m'a tué par son moyen. 12 Ainsi, la torah est vraiment sainte, et le commandement est saint, et juste et bon. 13 Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi la mort ? Que cela n’arrive jamais ! Mais le péché, afin de se manifester en tant que péché, a produit en moi la mort par le moyen de ce qui est bon, afin que, par le moyen du commandement, le péché devienne excessivement pécheur. 14 Car nous savons que la torah est spirituelle, mais moi, je suis charnel, vendu sous le péché. 15 Car ce que j'accomplis, je ne le comprends pas, car ce que je veux, je ne le pratique pas, mais ce que je hais, je le fais. 16 Or si ce que je ne veux pas, je le fais, j'avoue que la torah est bonne. 17 Mais maintenant ce n'est plus moi qui accomplis cela, mais le péché qui habite en moi. 18 Car je sais qu'il n'y a rien de bon en moi, c'est-à-dire, dans ma chair, parce que le vouloir est à ma portée, mais je ne trouve pas le moyen d'accomplir ce qui est bon. 19 Car le bien que je veux, je ne le fais pas, mais le mal que je ne veux pas, je le pratique. 20 Or si ce que je ne veux pas, moi, je le fais, ce n'est plus moi qui accomplis cela, mais le péché habitant en moi. 21 Je trouve donc cette torah au-dedans de moi : quand je veux faire ce qui est bon, c'est le mal qui est à ma portée. 22 Car je prends plaisir à la torah d'Elohîm selon l'homme intérieur, 23 mais je vois dans mes membres une autre torah qui lutte contre la torah de ma pensée4 et qui me rend captif de la torah du péché qui est dans mes membres. 24 Misérable être humain que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? 25 Je rends grâce à Elohîm au moyen de Yéhoshoua Mashiah notre Seigneur ! Ainsi donc moi-même, par la pensée, je suis en effet l'esclave de la torah d'Elohîm, mais par la chair, de la torah du péché.
17:2être séparé de, déchargé de, délié de n'importe qui. Le mot signifie aussi rompre toute relation avec quelqu'un.27:3Né libre. Dans le sens civil : celui qui n'est pas un esclave, celui qui cesse d'être un esclave, libéré, affranchi, libre, exempt, non lié par une obligation. Dans le sens éthique : libre du joug de la Loi Mosaïque.37:7Voir Ex. 20:17.47:23Pensée : du grec « nous », c'est-à-dire l'esprit, l'intelligence, la pensée, le bon sens, la raison.