Meguila Esther (Esther)
Esther vient du persan « Ecter » et signifie « étoile ». Son nom hébreu était Hadassah (Est. 2:7) qui signifie « myrte ».
Dernier livre à caractère historique du Tanakh, l'histoire d'Esther se déroula à Suse, capitale du royaume de Perse. En ce temps, le peuple d'Israël était dispersé et le roi Assuérus régnait sur un large territoire allant de l'Inde à l'Éthiopie.
Ce livre raconte la vie d'Esther, son ascension au trône royal où elle succéda à la reine Vasthi et la manière dont elle fut utilisée pour éviter le génocide du peuple juif.
Bien que ne comportant pas le Nom d'Elohîm ni d'allusion à une œuvre spirituelle, hormis le jeûne, ce récit met en évidence le secours divin.
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Un festin de 7 jours au palais de Suse
Il arriva aux jours d'Assuérus, de cet Assuérus qui régnait depuis l'Inde jusqu'en Éthiopie sur 127 provinces, en ces jours, le roi Assuérus étant assis sur le trône royal à Suse, dans la capitale, la troisième année de son règne, il fit un festin à tous les principaux princes : à ses serviteurs, à l'armée des Perses et des Mèdes, aux nobles et aux chefs des provinces qui furent réunis en face de lui. Il montra la glorieuse richesse de son royaume et la splendeur de sa grande magnificence pendant de nombreux jours, pendant 180 jours. Quand ces jours furent achevés, le roi fit un festin pendant 7 jours, dans la cour du jardin du palais royal, pour tout le peuple qui se trouvait à Suse la capitale, du plus grand au plus petit. Des étoffes blanches, du coton fin et des étoffes violettes, étaient attachés par des cordons de byssus et de pourpre rouge à des anneaux d'argent et à des colonnes de marbre. Les lits étaient d'or et d'argent sur un pavé de porphyre, de marbre blanc, de perle et de marbre noir. On donnait à boire dans des vases d'or, des vases, des vases divers, et il y avait du vin royal en abondance, selon la force du roi. Selon le décret, on ne forçait personne à boire, car le roi avait ordonné à tous les grands de sa maison d'agir selon la volonté de chacun. La reine Vasthi fit aussi un festin aux femmes dans la maison royale du roi Assuérus.
Destitution de la reine Vasthi
10 Or le septième jour, comme le cœur du roi était réjoui par le vin, il ordonna à Mehoumân, Biztha, Harbona, Bigtha, Abagtha, Zéthar et Carcas, les sept eunuques qui servaient en face du roi Assuérus, 11 de faire venir en face du roi la reine Vasthi, avec la couronne royale, pour faire voir sa beauté aux peuples et aux princes, car elle était belle de figure. 12 Mais la reine Vasthi refusa de venir selon la parole du roi par la main des eunuques. Le roi en fut très fâché et son courroux s'enflamma au-dedans de lui. 13 Le roi dit aux sages qui avaient la connaissance des temps : (car c'est ainsi que le roi traitait les affaires en face de tous ceux qui connaissaient les décrets et le jugement, 14 et les plus proches de lui étaient Karshena, Shéthar, Admatha, Tarsis, Mérès, Marsena, Memoukân, sept princes de Perse et de Médie, qui voyaient les faces du roi et qui occupaient le premier rang dans le royaume) : 15 D’après les décrets, que faire à la reine Vasthi pour n’avoir pas exécuté l’ordre du roi Assuérus par la main des eunuques ? 16 Memoukân dit en face du roi et des princes : La reine Vasthi n'a pas seulement mal agi contre le roi, mais aussi contre tous les princes et tous les peuples qui sont dans toutes les provinces du roi Assuérus. 17 Car cette affaire de la reine sortira vers toutes les femmes, aux yeux desquelles leurs maris seront méprisés. Elles diront : Le roi Assuérus avait ordonné qu'on lui amène la reine et elle n'est pas venue. 18 Et dès ce jour, les princesses de Perse et de Médie qui ont entendu parler de l'action de la reine, en parleront à tous les princes du roi et il y aura assez de mépris et de colère ! 19 Si le roi le trouve bon, qu'on publie de sa part et qu'on écrive parmi les décrets des Perses et des Mèdes, avec défense de la transgresser, une parole royale d'après laquelle Vasthi n'entrera plus en face du roi Assuérus et le roi donnera sa royauté à l'une de ses compagnes, meilleure qu'elle. 20 L'édit du roi sera présenté et connu dans tout son royaume, car il est grand, et toutes les femmes rendront honneur à leurs maris1, depuis le plus grand jusqu'au plus petit. 21 Cette parole fut bonne aux yeux du roi et des princes, et le roi agit selon la parole de Memoukân. 22 Il envoya des lettres à toutes les provinces du roi, à chaque province selon sa manière d'écrire, et à chaque peuple selon sa langue, afin que chaque homme soit maître dans sa propre maison2, et que cela soit publié selon la langue de chaque peuple.
11:20Respect ou soumission de la femme à l'égard de son mari : Ep. 5:22 ; Col. 3:18 ; 1 Pi. 3:1-5.21:22L'homme est le chef de la femme et le maître de la maison : 1 Co. 11:3 ; Ep. 5:23.